on accompagne jusqu'au bout de la vie?
Parfois, un résident voit ses forces l'abandonner, il fatigue tellement qu'il ne peut plus manger ni boire seul, il ne peut plus se lever, il ne peut plus rien faire sans l'aide de quelqu'un sauf se retrouver face à la mort qui s'invite doucement dans sa chambre.
C'est le moment où les soignants commencent à parler de soins palliatifs; on envisage et on prépare la mort de cette personne qui va occuper nos temps de soins et nos pensées de façon particulière.
Tout est axé vers une seule notion: le confort. ça peut paraitre un peu paradoxal comme notion, le confort en fin de vie, mais c'est primordial pour faire un bon accompagnement. Satisfaire les besoins de la personne, la faire participer dans l'expression de ses besoins, ça prend du temps mais c'est fondamental pour être en paix avec soi-même.
Faire un bon accompagnement, c'est d'abord nécessaire pour celui qui s'en va, mais c'est aussi nécessaire pour celui qui tient la main.
C'est une étape indispensable au travail de deuil et c'est une étape pleine d'émotions.
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